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Sunflower

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les avis de Cinemasie

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4 critiques: 4.06/5

visiteurnote
nisei 4.5
chronofixer 4.5
Bastian Meiresonne 3.25
A-Lai 4


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

ZHANG yang ne déçoit pas

ayant apprécié tous ses films (mais moins SPICY LOVE SOUP), je n'ai pas été déçu par celui là. pour qui connait le style du réalisateur, cette nouvelle oeuvre n'a rien de surprenant de par sa qualité ou par les thèmes abordés. on retrouve le thème du conflit familial présent dans tous ses films, ainsi que de la ville pékinoise qui a toujours une place importante (ici un quartier de hutongs, comme dans SHOWER, à la différence que là les habitants font tout pour pouvoir partir et obtenir un appartement neuf). par contre au niveau du récit celui là est plus étiré puisque sur une période de 30 ans. en fait il s'agit plutôt de tranches de vies: 1967,1976,1987,1999 et 2000 pour la conclusion. la reconstitution est tout à fait crédible, d'autant plus que ZHANG yang y ajoute des éléments historiques en fond (la mort de Mao par exemple). et pas seulement en fond puisque l'histoire débute par un père revenant au foyer après 6 ans de camp de travail pendant la révoltion culturelle , qui va tout de suite éduquer son fils (né juste avant son départ) d'une manière autoritaire. je n'en dirai pas plus car il n'y en a pas besoin. apparemment largement autobiographique, SUNFLOWER est sans doute le film de ZHANG yang ou il met le plus de lui même et règle le problème du conflit père/fils. maîtrisé à tous les niveaux, c'est une oeuvre à mettre au côtés de film tels que VIVRE, LE CERF VOLANT BLEU ou IN THE HEAT OF THE SUN.... en tous cas ceux qui apprécient ses films et autres BEIJING BICYCLE et plus généralement le cinéma de Chine populaire devraient le tenter, ils ne seraient pas déçu.

04 janvier 2006
par chronofixer


Tremblèment de père

Après son précédent - plus expérimental - "Quitting", Zhang Yang revient à une forme plus classique pour signer un métrage largement autobiographique (le nom même du personnage principal du film peine à cacher celui du réalisateur; YANG est né en 1967 - contre 1969 dans le film - et a suivi dans les pas de son père, également cinéaste); en même temps, il s'intéresse aux profonds changements intervenus ces trois dernières décennies en Chine et évoque largement - comme la plupart des réalisateurs chinois actuels - la perte d'une certaine culture au profit du capitalisme et opportunisme rampant. Soit; sauf qu'à voir se multiplier cette même réflexion par pléthore de cinéastes, la concurrence devient sacrément rude et dans son style, celui de YANG n'apporte pas grand chose de neuf par rapport aux autres. Au contraire, ses souvenirs sont assez banaux (jusque dans la désormais obligatoire séquence du cinéma à l'air libre) et les métaphores du bouleversement économique et de la perte des traditions maintes fois vues par ailleurs (hauts immeubles se détachant derrière les anciennes maisons en ruine; chantiers partout; ....). C'est joliment interprété, savamment mis en scène (avec - notamment - un habile plan-séquence en début du film pour faire découvrir les étroites ruelles du quartier), dramatique juste ce qu'il faut pour émouvoir la ménagère arty, mais assez sincère dans son propos pour ne pas se faire ranger du côté des actuelles productions "made for European Festivals" (quoique...).

14 avril 2006
par Bastian Meiresonne


Très classique mais intéressant et très agréable à suivre

01 février 2010
par A-Lai


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